La moitié du vignoble français au minimum va être pulvérisée courant juin et juillet voire août, sous prétexte de lutter contre la cicadelle de la flavescence dorée.
Flavescence dorée.
Maladie des vignes véhiculée par un insecte, la cicadelle, transmise au cep de vigne lorsque celle-ci le pique pour se nourrir.
Une directive européenne de 1993 la déclara maladie de la quarantaine avec lutte obligatoire.
C’est là, la première anormalité , tous les ans des arrêtés préfectoraux obligent donc les viticulteurs et pépiniéristes à effectuer des traitements sur leurs vignes contre cette soi-disant menace générale.
Des Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles dépendant de la chambre d’agriculture déterminent sur la base des résultats des piégeages effectués eux par les ADAR , qui dépendent également de la chambre d’agriculture, les communes qui sont en risque important ( 2 traitements obligatoires voire 3), en risque faible ( 1 traitement obligatoire voire 2), et celles qui bien qu’étant que limitrophes devront tout de même traiter 1 fois.
Il suffit qu’une commune concentre 50 pieds contaminés sur son sol pour être classée à risque…
Vous aurez remarqué le dénominateur commun entre tous les organismes intervenant…le ministère de l’agriculture dont ne doute pas de la clairvoyance face au lobbying de l’agrochimie.
Ces traitements ayant pour but l’éradication de la cicadelle, ils sont effectués à base d’insecticides, tous neurotoxiques, certains cancérigènes et /ou perturbateurs endocriniens.
Deuxième souci…on va pulvériser des millions d’hectares de vignobles pour un risque soi-disant très important, mais en réalité circonscrit, avec des produits extrêmement dangereux….
Au nom du principe de précaution, il me semble qu’il est un peu trop à sens unique ce principe de précaution non ?
Parmi les molécules pulvérisées, parce qu’il faut savoir que la liste des insecticides à utiliser est elle aussi préétablie par le préfet…, donc on trouve le chlorpyrifos-éthyl qui a fait l’objet d’une étude aux USA publiée en avril 2012 et démontrant que les enfants dont les mères pendant leur grossesse avaient été exposées à cette molécule en zone urbaine (parcs et jardins publics) souffraient d’anormalités cérébrales… en zone urbaine sûrement à une concentration moindre que dans les jardins privés jouxtant les vignes pulvérisées….
Les autres molécules elles sont anodines , vous serez juste exposés à des risques de lésions oculaires graves, céphalées, démangeaisons, somnolence, vertiges… simplement en respirant des vapeurs de produit.
Mais en réalité tout cela n’est même pas justifié !
Les chiffres du nombre de pieds contaminés sont largement gonflés, mais pourquoi ça ?
Peut-être restait-il des stocks d’insecticides à liquider pour les laboratoires, peut-être sentent-ils le vent tourner du mauvais côté pour eux ?
Cette histoire de flavescence dorée n’est en tous les cas qu’un moyen de vendre des insecticides, ni plus ni moins !
Ils sont totalement inefficaces, sinon il y a longtemps que la cicadelle aurait été éradiquée, or elle résiste !
Mais les insecticides savent-ils cibler les insectes à éliminer ou tuent-ils au hasard ? Tueraient-ils les prédateurs naturels de la cicadelle, laissant ainsi le champ libre aux rescapées pour se reproduire en toute tranquillité ?
L’utilisation aveugle d’insecticides, ne serait-elle pas responsable de la survenue de cette maladie ?
Et actuellement ne sommes-nous pas en train de faire le nid du retour des acariens, par la destruction massive de leurs prédateurs ?
D’autant plus que les alternatives existent et ne sont pas des plus compliquées :
La réintroduction des prédateurs naturels de la cicadelle…
La réimplantation des haies, habitat naturel d’oiseaux et insectes qui ainsi ne se réfugieront plus dans la vigne…
La généralisation des pièges de couleurs vives dans les vignobles , nous savons que la cicadelle est attirée par le jaune et le orange…