Chercheurs en économie alternative, c’est ainsi que se définissent Patrick et Brigitte Baronnet. Installés en Loire-Atlantique, depuis plus de 30 ans, ce couple et leurs quatre enfants expérimentent un mode de vie autonome et solidaire. Dans lequel les consommations d’énergie sont divisées par quatre. Et les besoins en argent aussi. Rencontre avec des adeptes de la sobriété heureuse.
Pourquoi les femmes basques vivent plus longtemps ? De toute l’Europe, ce serait en Euskadi que ces dames vivraient le plus longtemps
69 % des Français ont un jardin et beaucoup d’autres un petit coin de balcon pour planter fleurs, aromates ou quelques pieds de tomates. Or aujourd’hui, environ 8 000 tonnes de pesticides sont utilisés en France dans les jardins. Cela signifie qu’environ 8 % des pesticides répandus en France le sont par des jardiniers amateurs ! Des études ont également montré que les amateurs ont tendance à utiliser engrais, herbicides et insecticides avec générosité. Or, au-delà d’un certain seuil, le produit est moins efficace et le surplus part dans les sols, les nappes phréatiques et devient source de pollution. Enfin, parmi les nombreuses substances de synthèse qui composent les produits phytosanitaires, certaines sont suspectées d’avoir des effets sur la santé humaine pour les utilisateurs, mais aussi pour le consommateur quand il s’agit de plantes à usage alimentaire. Autant de raisons de passer au jardinage biologique.
Depuis quelques années, de plus en plus de travailleurs exposés aux pesticides, et victimes de ces toxiques, souhaitent faire entendre leur voix comme le montre les actions engagées par certains salariés de l’agro-alimentaire ou encore les actions juridiques menées par des agriculteurs exploitants malades des pesticides et reconnus comme te . Le mouvement prend de l’ampleur et contrairement à ce que les représentants des industriels souhaitent faire croire, gérer le risque en matière d’exposition aux pesticides est de l’ordre de l’utopie en témoigne encore ce nouveau cas.